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Jean-Martin Mondoloni (A voce du l’avvene) : « Nous irons dans le sens des intérêts généraux de la Corse. »


Vincenzu Marcelli le Mercredi 3 Janvier 2018 à 23:30

Leader d’A Voce di l’Avvene et de la droite insulaire, Jean-Martin Mondoloni est apparu, avec ses colistiers, plutôt détendu, ce mardi au sein de l’hémicycle. S’il a accepté le verdict des urnes et même entonné le Diu avec la plupart des élus, en fin de session, il reste ferme sur ses positions.



Jean-Martin Mondoloni (A voce du l’avvene) : « Nous irons dans le sens des intérêts généraux de la Corse. »
- Quelle est votre sentiment sur l’installation de la collectivité unique ?
Ce fut un jour solennel. La naissance d’une institution très importante à laquelle nous allons, les uns et les autres, contribuer. Notre rôle, au sein de l’opposition, consistera, à la fois, d’accompagner toutes les politiques sectorielles tant qu’elles iront dans le sens de la Corse et de s’opposer quand nous considérerons que la majorité s’écarte de notre centre de gravité politique. 


- Comment comptez-vous traduire votre rôle au sein de l’opposition ?
J’ai la légitimité de 22 000 électeurs qui me demandent de faire écho à leur positionnement. Ce ne sera pas une opposition systématique mais une opposition pertinente, la plus intelligente et la plus fertile possible. Nous irons dans le sens des intérêts généraux de la Corse.


- Vous avez présenté avec Valérie Bozzi chacun un candidat à l’élection du président de l’Assemblée de Corse ce mardi. Cela marque-t- il une différence profonde entre les deux listes ?
Les rapports sont clairs et plus que cordiaux avec Valérie. Nous étions simplement dan la continuité des premier et deuxième tour de l’élection. En prônant la diversité. J’aurais, il est vrai, souhaité un candidat unique, cela n’a pu se faire mais ne nous empêchera pas de travailler ensemble.


- La droite insulaire travaille pourtant à sa réunification ?
Je crois qu’il faut aujourd’hui dépasser tous les clivages et sortir des modèles classiques de gauche et de droite. Le monde change avec lui les plaques tectoniques politiques. Nous sommes face à une mutation profonde en France, dans le monde et en Corse. Il faut certes proposer un modèle alternatif, travailler au sein des familles politiques respectives dans une grande entente mais aller bien au-delà d’une simple réunification.


- Vous vous présentez en tant que régionaliste. Feriez-vous un pas vers la majorité territoriale ?
J’ai toujours été régionaliste. Je suis sur un point d’équilibre qui consiste à dire qu’il faut davantage de respiration aux territoires, de reconnaissance identitaire et considérer, en même temps, que le fait régional peut s’accommoder naturellement avec l’appartenance à la République. C’est ce dernier point qui me sépare de la majorité territoriale.